![]() |
http://www.repubblica.it/politica/2011/10/15/dirette/indignati_proteste_in_tutto_il_mondo_roma_blindata_attese_200mila_persone-23265312/ |
Le mouvement quasi mondial des « indignés » contre le« système » financier
actuel de notre planète a pris un ton et un goût amers à Rome ce samedi 15 octobre 2011. Un
groupe de violents cagoulés (black bloc) a très tôt infiltré le cortège,
cassant, brûlant et affrontant la police. Le bilan est lourd, 70 blessés dont
des policiers, une fourgonnette des policiers brûlés et au moins 12
arrestations. Le Rubicon a été franchi quand aux environs de 16h a été attaquée
une église San Marcellino et Pietro, cassant une croix et portant en « trophée
»une statue de Notre Dame de Lourdes, brisée peu après au milieu de la voie.
Et ceci, à quelques pas de la Basilique du Latran, la cathédrale du Pape.
L’onde de choc de ces événements n’a pas manqué de susciter une vague de
protestations depuis le Président de la République jusqu’aux partis politiques
toutes tendances confondues, les associations catholiques et tout naturellement
le Saint-Siège. Mais au-delà de tout cela, le fait mérite réflexions.
Comment ce vandalisme qui n’a rien à voir avec le mouvement civique et
réfléchi des indignés qui, à travers le monde entier, ont manifesté
pacifiquement et dignement leur ras-le-bol face à un système financier devenant
infernal et étouffant, a pu échapper aux forces de sécurité d’un pays aussi
policier ? on se rappelle le 14 décembre dernier, la dégénération d’une manifestation
des élèves et étudiants en affrontements, créant d’énormes pertes à la ville et
à des particuliers. A ce moment-là, tout le monde avait jugé la violence
inacceptable. Et puis après ? Qu’a-t-on pu faire depuis ce temps pour que la
même scène se répète, provoquant les mêmes refrains de condamnation ?
Père Eric Oloudé OKPEITCHA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire